Édition du mercredi 5 mars 2014
Municipales : les préfectures se mobilisent
Relances téléphoniques, tweets, conférences de presse : les préfectures sonnent le tocsin depuis quelques jours pour que les postulants aux municipales n'attendent pas la dernière minute pour déposer leurs candidatures. Après le 6 mars à 18h, ce sera en effet trop tard. Pour parer à un afflux soudain au guichet des préfectures à la clôture des enregistrements, demain à 18h, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a demandé aux préfets de s'organiser (lire Maire info du 28 février).
Dans l'Ain (419 communes), le préfecture tweete chaque soir le décompte: « Encore 6>1 000 sans aucune liste déposée et 34 communes <1 000 sans aucun candidat », lisait-on lundi. Au même moment, dans la Drôme (369 communes au total) 22 communes n'avaient pas déclaré de candidats tandis qu'en Haute-Loire ils étaient moins d'une dizaine, 7 en Ardèche (339 communes), 20 en Savoie (sur 227)...
Ce sont les petites communes qui suscitent l'inquiétude. « Il y a parfois des papiers qui sont oubliés par ceux qui n'ont pas l'habitude de déposer un dossier de candidature », s'alarmait-on dans l'Allier. Même souci en Indre-et-Loire, où des vacataires ont été embauchés, de voir des candidats avec un dossier incomplet « sans que l'on puisse y remédier faute de temps » ou dans le Var où le préfet Laurent Cayrel indiquait lundi que sur 121 listes enregistrées, 31 n'étaient pas conformes. Dans le Sud-Ouest, pas d'embouteillages en vue. La Gironde a mis 24 vacataires au travail et ses services « travailleront toute la nuit s'il le faut ». En Charente-Maritime la situation semblait plus complexe avec 52 communes sans candidature sur 330 de moins de 1 000 habitants.
Beaucoup de communes de moins de 1 000 habitants étaient aussi en panne de prétendants lundi soir en Bourgogne : 61 en Côte d'Or, 44 en Saône-et-Loire, 109 dans l'Yonne.
En revanche, dans la Nièvre, « l'équipe du bureau des élections a été renforcée dès le 6 février et ça a assez bien fonctionné » selon la préfecture : 18 petites communes étaient sans candidats mais « avaient pris rendez-vous pour s'inscrire ».
La préfecture d'Ille-et-Vilaine a fait « des relances téléphoniques sur chaque commune » et « n'a pas d'inquiétude particulière ». Celle du Loiret ne prévoit pas de commune sans aucun candidat et lundi, seules 18 des 202 petites communes étaient en manque d'impétrants.
« Arriver en retard, c'est arriver trop tard », ont averti les Pyrénées-Orientales : résultat, lundi seules cinq communes étaient dépourvues de candidats. En Haute-Garonne seulement 35 des 589 communes étaient sans volontaires alors que dans l'Aveyron elles étaient 68 (sur 304 localités). Dans les Bouches-du-Rhône, seuls trois villages restaient sans postulants.
Dans le Morbihan, le préfet a élargi les horaires d'accueil des candidats: « tout le monde est sur le pont ». Mobilisation aussi en Eure-et-Loir avec des communications de presse quotidiennes. La Vendée est sereine, toutes les communes ayant une candidature ou un rendez-vous pour le dépôt.
Dans le Finistère, 13 communes étaient toujours lundi sans liste ou candidats. Elles étaient 80 non pourvues lundi en Haute-Normandie. Afflux prévu aussi dans le Cher où 153 communes sur 231 avaient un candidat.
Dans l'Est la tâche semblait ardue. Goldbach-Altenbach (309 habitants) a trouvé un candidat 48 h avant la clôture. « Certains ne voulaient pas laisser la commune fusionner » avec une autre, dit la maire sortante Claudine Girard. Ailleurs dans le Haut-Rhin, 15 des 230 communes de moins de 1 000 habitants étaient en panne de vocations.
En l’absence totale de candidat dans une commune, la préfecture en prend acte, constatant l’impossibilité de constituer le conseil municipal. Le Code général des collectivités territoriales prévoit alors que le préfet nomme une « délégation spéciale » dans un délai de huit jours à compter de ce constat. Dans un délai de trois mois suivant la nomination de la délégation, une nouvelle élection doit être organisée. Dans le cas où, à nouveau, personne ne ferait acte de candidature, le préfet peut alors décider de rattacher la commune à une commune voisine.
Dans l'Ain (419 communes), le préfecture tweete chaque soir le décompte: « Encore 6>1 000 sans aucune liste déposée et 34 communes <1 000 sans aucun candidat », lisait-on lundi. Au même moment, dans la Drôme (369 communes au total) 22 communes n'avaient pas déclaré de candidats tandis qu'en Haute-Loire ils étaient moins d'une dizaine, 7 en Ardèche (339 communes), 20 en Savoie (sur 227)...
Ce sont les petites communes qui suscitent l'inquiétude. « Il y a parfois des papiers qui sont oubliés par ceux qui n'ont pas l'habitude de déposer un dossier de candidature », s'alarmait-on dans l'Allier. Même souci en Indre-et-Loire, où des vacataires ont été embauchés, de voir des candidats avec un dossier incomplet « sans que l'on puisse y remédier faute de temps » ou dans le Var où le préfet Laurent Cayrel indiquait lundi que sur 121 listes enregistrées, 31 n'étaient pas conformes. Dans le Sud-Ouest, pas d'embouteillages en vue. La Gironde a mis 24 vacataires au travail et ses services « travailleront toute la nuit s'il le faut ». En Charente-Maritime la situation semblait plus complexe avec 52 communes sans candidature sur 330 de moins de 1 000 habitants.
Beaucoup de communes de moins de 1 000 habitants étaient aussi en panne de prétendants lundi soir en Bourgogne : 61 en Côte d'Or, 44 en Saône-et-Loire, 109 dans l'Yonne.
En revanche, dans la Nièvre, « l'équipe du bureau des élections a été renforcée dès le 6 février et ça a assez bien fonctionné » selon la préfecture : 18 petites communes étaient sans candidats mais « avaient pris rendez-vous pour s'inscrire ».
La préfecture d'Ille-et-Vilaine a fait « des relances téléphoniques sur chaque commune » et « n'a pas d'inquiétude particulière ». Celle du Loiret ne prévoit pas de commune sans aucun candidat et lundi, seules 18 des 202 petites communes étaient en manque d'impétrants.
« Arriver en retard, c'est arriver trop tard », ont averti les Pyrénées-Orientales : résultat, lundi seules cinq communes étaient dépourvues de candidats. En Haute-Garonne seulement 35 des 589 communes étaient sans volontaires alors que dans l'Aveyron elles étaient 68 (sur 304 localités). Dans les Bouches-du-Rhône, seuls trois villages restaient sans postulants.
Dans le Morbihan, le préfet a élargi les horaires d'accueil des candidats: « tout le monde est sur le pont ». Mobilisation aussi en Eure-et-Loir avec des communications de presse quotidiennes. La Vendée est sereine, toutes les communes ayant une candidature ou un rendez-vous pour le dépôt.
Dans le Finistère, 13 communes étaient toujours lundi sans liste ou candidats. Elles étaient 80 non pourvues lundi en Haute-Normandie. Afflux prévu aussi dans le Cher où 153 communes sur 231 avaient un candidat.
Dans l'Est la tâche semblait ardue. Goldbach-Altenbach (309 habitants) a trouvé un candidat 48 h avant la clôture. « Certains ne voulaient pas laisser la commune fusionner » avec une autre, dit la maire sortante Claudine Girard. Ailleurs dans le Haut-Rhin, 15 des 230 communes de moins de 1 000 habitants étaient en panne de vocations.
En l’absence totale de candidat dans une commune, la préfecture en prend acte, constatant l’impossibilité de constituer le conseil municipal. Le Code général des collectivités territoriales prévoit alors que le préfet nomme une « délégation spéciale » dans un délai de huit jours à compter de ce constat. Dans un délai de trois mois suivant la nomination de la délégation, une nouvelle élection doit être organisée. Dans le cas où, à nouveau, personne ne ferait acte de candidature, le préfet peut alors décider de rattacher la commune à une commune voisine.
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